100×100. Huile sur toile
« L’espoir dans le mur » questionne la place de la femme devant le Mur des Lamentations. Ce dernier situé à Jérusalem représente le lieu le plus sacré pour les juifs, en raison de sa proximité avec le Saint des Saints, un haut lieu du Judaïsme Il constitue ainsi un endroit où l’on vient prier, espérer et où certains inscrivent leurs prières sur des papiers qu’ils insèrent dans les fissures entre les pierres. Les femmes représentées par de petites silhouettes/pochoirs amplifient cette idée de fantôme, de perte d’identité, d’anonymat. L’immensité du Mur les écrase : « le berger avec son troupeau de femmes ».
Les silhouettes se confondent en arrivant devant le Mur, c’est une disparition. La couleur or posée comme un « tapis rouge » ouvre le chemin vers le Mur où les femmes disparaissent.